Kong: Skull Island

by - juillet 13, 2017


Un groupe d'explorateurs plus différents les uns que les autres s'aventurent au cœur d'une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu'ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong…

Kong: Skull Island – 8 Mars 2017- Réalisé par Jordan Vogt-Roberts

Le « Shared-Universe » ou « Univers Partagé» c'est le petit truc qui fait rêver n'importe quel studio à Hollywood. Son but ? C'est de faire cohabiter au sein d'un même univers, différents personnages d'une licence ou d'une saga déjà établie en multipliant pour ce qui nous concerne, les films ! De ce fait, l'effet d'attente entre chaque film est au maximum, teaser alors par l'envie de savoir ce qui arrivera à l'un ou l'autre des personnages et ça Marvel le fait admirablement bien. Sauf que ça a engendré des tas de petits qu'on n'a pas envie voir ou de voir arriver, comme celui d'Hasbro (GI Joe/Transformers), celui de la saga Fast and Furious (Spin-Off sur Hobss) celui sur les monstres d'Universal (La Momie, l'homme invisible) ou bien encore le « monstroverse » de Legendary/Warner avec Godzilla et désormais Kong.

L'histoire du film qui devait être un « reboot » de ce monstre, c'est transformer en un immense défouloir qui se déroule en pleine guerre du Vietnam. Bill Randa de l'agence Monarch supervise une expédition jusqu'à l'ile du Crane. Une ile qu'il croit habiter par un monstre qui a détruit le bateau ou il se trouvait lors de la seconde guerre mondiale. Pour ça, il profite sans le préciser d'une expédition organisée par le programme Landsat et d'une escorte de militaire. Sauf qu'une fois sur l’île, il se retrouve face à l'inimaginable, un gorille de trente mètre de haut qui les attaque sans aucun ménagement. Décimés, les rares survivants sont éparpillés, ils découvrent alors un lieu dangereux et hostile à l'homme. Pourtant ils vont devoir le traverser, à leurs risques et périls …

Hormis un aspect graphique recherché et la présence de Kong, je n'attendais pas grand choses de ce film. Ce qui est bien, car au final avec « Kong : Skull Island » j'ai eu encore moins de plaisir que ce que j'escomptais. Cet « Apocalypse Now du Monde Perdu » est truffé de bonnes intentions, mais comme Jordan Vogt-Roberts à la subtilité d'un gorille de trente mètres dans un magasin de porcelaine, cela donne un immense foutoir qui se morfond dans son propre concept et l'absence totale d'histoire. Trop conscient de l'imagerie qu'il véhicule (La guerre du Vietnam), le réalisateur en oubli presque qu'on vient pour voir King Kong, et donc si la première séquence sur l’île est impressionnante, avec son lot de destructions et d'images fortes, le reste du film est extrêmement mollasson et il se perd par la même occasion dans son propre sujet et ne fait qu’enchaîner par la suite des scènes sans aucun liant ! Un monstre par si, un autre par là, un marines perdu ou encore un village perdu d'humains.

Sauf que paradoxalement le film ne manque pas d'idées, ni de talents pour faire prendre vie cette « Skull Island ». La direction artistique se tient, le bestiaire de l’ile semble sans limite et le travail de performance capture pour Kong est d'une grande qualité. Malgré ça le film ne décolle jamais et c'est clairement plombé par une narration linéaire, un manque flagrant d'émotion et surtout de personnages correctement caractérisés. Le casting qui était pourtant de qualité, devient ici anecdotique ! Ce qui fait mal quand on à Samuel L. Jackson, Tom Hiddleston, Brie Larson ou encore John Goodman

Godzilla 1 – King Kong 0
"Poster crée par Autumn Rain Turkel"

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