Good Time

by - janvier 03, 2018


Un braquage qui tourne mal… Connie réussit à s'enfuir mais son frère Nick est arrêté. Alors que Connie tente de réunir la caution pour libérer son frère, une autre option s'offre à lui : le faire évader. Commence alors dans les bas-fonds de New York, une longue nuit sous adrénaline.

Good Time – 13 Septembre 2017 – Réalisé par Ben Safdie, Joshua Safdie

Lors du Festival de Cannes 2017, « Good Time » des frères Safdie reçu un excellent accueil et les critiques furent plus que bienveillant, acquérant en quelques mois une excellente réputation. L'un des arguments principaux qui m'a poussé à le découvrir c'est que le nom de Martin Scorsese était souvent écrit, car leurs film s'inspirerait de lui ! C'est un peu stupide, parce que cela ne garantit en rien la qualité d'un film, mais ça pousse clairement a prendre le risque de perdre un peu de son temps …

Connie et Nick sont deux frère. Leur relation est particulière, voire conflictuelle, mais malgré ça ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre, quitte à commettre des crimes. Connie entraîne son frère pour le braquage d'un banque, hélas rien ne se passera comme prévu! Lui réussi à s'échapper mais son frère Nick se retrouve derrière les barreaux. Connie qui n'est pas décidé à le laisser en prison, fait tout pour le libérer !

Si je dois choisir, bien qu'il s'agisse de films différents, je préfère dans le genre « histoire de frères » le fabuleux « Comancheria » ! Des le début de « Good Time », c'est à ce film auquel j'ai pensé, comme si le désert avait été remplacé par le milieu urbain et ou les deux frères se trouveraient au pied du mur dans la mégalopole qu'est New York. Malgré tout ça, le traitement est diamétralement opposé ici, les frères Safdie nous entraîne dans un rush nocturne sans limite, une descente au enfer dans le cœur de la grosse pomme.

Joshua Safdie et Ronald Bronstein livre un scénario cousue de fil blanc ne comportant absolument aucune surprise. Une chute lente dans les abysses ou Connie plonge progressivement, avec comme leitmotiv de sauver son frère. Un acte noble que je comprends, sauf que j'ai du mal à croire à l'intrigue et à la relation qu'on veut nous vendre, car le personnage de Connie (Robert Pattinson) est méprisable de bout en bout !

Il n'hésite pas à se servir des autres: de son frère (handicapé) pour commettre un braquage, alors qu'il n'aurait certainement pas du aux vues de sa réaction et de son stress; d'une jeune fille noire qu'il n'hésite pas à laisser aux mains de la police alors qu'elle n'a rien fait; ni à violenter un gardien de sécurité noir pour pouvoir récupérer soit disant de l'argent et le faire passer pour le fautif.

Et la ou d'autre y verraient l'acte désintéressé d'un frère pour un autre, moi je ne vois qu'un mec intéressé par l'argent. Ce qui annihile de facto toutes émotions! Car le relation est aussi vaine que révoltante et la ou la descente au enfer de Connie devrait nous toucher, elle nous laisse pleinement indifférent …

Quant à la réalisation, elle est tout ce que je n'aime pas ! Une caméra portée presque omniprésente, pour un rendue brouillon qui multiplie les gros plans, quitte à ne plus savoir qu'en faire et à laisser la ville fascinante qu'est New York en arrière plan. L'esthétique est assez tapageuse, voir criarde et quand la caméra cesse quelques fois de se focaliser, on peut cependant apprécier des scènes agréablement composées! Le casting ne tient qu'a un nom, « Robert Pattinson » et il fait ça vraiment bien. Un délinquant toujours sur la brèche, l'air hagard et la rage au ventre. Des louanges qu'il n'a pas volées. Par contre Ben Safdie est extrêmement gênant tellement son jeu est caricatural, dommage de ne pas avoir confié ce rôle à un acteur réellement « handicapé » …

BAD TIME



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